f. 16 v°
ſelon
l’
uzaje
de
la
prononc̨íac̨íon
,
ę
non
pas
ſelõ
c̨e
ſupęrſtic̨ieus
abus
de
l’
ecritture
,
qi
n’
eparη̃e
pas
lę’
lęttres
,
ę
qi
d’
une
grande
prodigalité
fęt
du
cuir
d’
aotruy
larje
courraye
.
Tęllemęnt
qe
ſe-
lon
ęlle
nou’
trouuerõs
ęn
‹tableaulx›
huyt
voęs
ęn
ayant
egart
a
c̨e
qe
la
plum’
y
couc̨he
,
ę
ęn
contant
‹x›
pour
cs
come
la
rę́zon
le
veut
.
Je
me
deporte
d’
infiniz
aotres
vocables
ecriz
auęq
vne
ſi
demezurée
larjeſſe
de
lęttres
,
qe
je
croę
qe
lęs
etranjiers
nou’
tienet
pour
fols
,
ę
hebetez
.
Ou
ęt
l’
home
qi
ne
ſ’
emęrueillát
de
l’
ec̨ritture
de
‹aeſte›
pour
leqel
nou’
ne
prononc̨ons
q’
‹eté›
:
tęl-
lęmęnt
qe
l’
ecritture
ſurpaſſe
la
prononc̨íac̨íon
de
deu’
tiers
:
qi
ſont
lę’
deu’
lęttres
,
‹a›
,
‹ſ›
,
qe
la
pro-
lac̨íon
n’
a
point
.
Ę
ſi
qelcun
me
met
ęn
auant
come
par
nec̨eſsité
il
faot
q’
il
faſſe
,
qe
c̨’
ęt
pour
montrer
la
deriuęzon
du
mot
Latin
‹aeſtas›
:
il
me
ſemble
q’
il
ſeroęt
beaocoup
melłeur
de
garder
la
prononc̨íac̨íon
ęntiere
Latin’
ou
Frãc̨oęz’
ęn
l’
ecritture
,
q’
ęn
ne
gardant
l’
une
ne
l’
aotre
fę́r’
vn’
ecritture
corrõpúe
:
car
aoſi
tót
deuineroęt
on
eté
ſur
l’
ecritture
d’
‹æſtas›
qe
ſur
c̨ęlle
d’
‹aeſte›
:
ę
aoſi
ęzément
qe’
nou’
deuinõs
‹etoę́t›
ſur
‹eſtoiẽt›
:
qi
ęt
beaocoup
plus
etrãje
,
qe
n’
ęt
‹aeſtas›
ao
pris
d’
‹eté›
.
Pourſuyuant
donq
lęs
ſyllabes
ſelon
l’
u-
zaje
de
la
prononc̨iac̨ion
Frãc̨oęze
,
je
n’
ey
poĩt
trouué
,
qe
la
ſyllabe
paſſe1
ſís
voęs
,
ou
ſ’
il
ęn
ęt
,
je
nęn
_
n’
ey
point
de
conoęſſanc̨e
.
Ao
demourant
je
treuue
qe
toutes
conſonantes
peuuet
ętre
cõ-
1qu’une syllabe « contient plus que » (nous explicitons le sens de ce verbe « passe ») six voix