f. 16 r°
Or
apręs
auoęr
rec̨herc̨hé
lę’
premiers
fondemęns
,
ę
princ̨ipes
de
notre
lan-
ge
Franc̨oęze
,
qi
ſont
lę’
voęs
tãt
voy-
ęlles
,
qe
diphthonges
,
qe
cõſonantes
ę
leurs
lęttres
,
come
caozes
materięlles
du
lan-
gaje
,
il
nou’
faot
meintenant
rec̨herc̨her
lę’
pre-
mieres
,
ę
lę’
plus
ſimples
compozic̨íons
q’
ęlles
ſont
:
qi
ſont
lęs
ſyllabes
.
Il
faot
donq
ęntęndre
qe
la
ſyllab’
ęt
(
come
dit
Priſc̨ian
)
vne
prolac̨íon
d’
un’
ou
de
pluzieurs
voęs
aſſęmblées
ſous
vn
mę́me
acc̨ęnt
.
Exęmple
du
premier
,
come
,
‹húe›
qi
ęt
vne
dicc̨íon
cõpozée
de
deus
ſyllabes
,
n’
a-
yant
c̨hacune
q’
une
voęs
:
car
l’
aſpirac̨íõ
n’
ęt
pas
voęs
,
il
ne
faot
pas
aoſi
oublíer
qe
toutes
lę’
con-
ſonantes
ęnſęmble
,
ou
ſeules
,
ne
peuuet
fę́re
ſyl-
labe
:
par
c̨e
q’
ęlles
ne
peuuet
ętre
prononc̨ées
ſans
voyęlle
.
Parqoę
_
puis
qe
la
ſillab’
ęt
vne
pro-
lac̨íõ
,
il
ęt
nec̨eſſęre
q’
ęll’
eyt
vne
voyęlle
:
la
ſeu-
le
voęs
donqes
ne
peut
fę́re
ſyllabe
,
ſi
ęlle
n’
ęt
voyęlle
.
Mę́s
ſi
la
ſyllabe
contient
deu’
voyęlles
,
nous
appellons
allors
c̨et’
aſſęmblemęnt
diph-
thonge
,
ę
ſi
troęs
,
triphthonge
:
come
‹moins›
,
ę
‹ueil›
.
Ao
demourãt
vne
ſyllabe
peut
ętre
de
troęs
voęs
tant
conſonãtes
qe
voyęlles
:
come
‹blé›
,
‹fier›
,
ę
de
quatre
:
come
‹trẽbler›
,
bien1
,
de
cinq
,
come
,
‹troęs›
,
‹beaos›
,
‹ſeaos›
:
ę
de
ſís
,
come
,
‹bleaos›
ęn
‹ta-
bleaos›
.2
Ęntẽdez toutefoęs qe je parle touſiours