f. 15 r°
Conoęſſez
donq
meſ-
ſieurs
qe
mon
ecritture
n’
ęt
pas
fętte
de
ma
ſeu-
le
fantazíe
,
ę
qe
je
l’
ey
pourſuyuy
ſelon
l’
anc̨ien’
ę
ſimpl’
obſęruac̨íon
dę’
lęttres
,
ſans
m’
amuzer
a
je
ne
ſey
qęlles
ſuperſtic̨ieuzes
nouuęlles
regles
fondées
ſur
le
comun
abus
tant
de
la
prononc̨ía-
c̨íon
Latine
,
qe
Gręcqe
,
q’
on
fęt
aojourdhuy
,
qe
ſur
l’
ecritture
Franc̨oęze
.1
Voę
la
donqęs
toutes
lę’
voyęlles
ę
conſonantes
de
la
lange
Frãc̨oęze
qi
ſont
le
tout
conſideré
ęnſęmble
juqes
ao
nõ-
bre
de
vintſęt
,
a
vinthuyt2
voęs
ęntre
ęlles
dif-
feręntes
:
de
ſorte
qe
l’
une
prononc̨ée
pour
l’
ao-
tre
qelq’
affinité
q’
ęll’
eyt
peut
offęnſer
l’
oíe
.
Or
auon’
nous
ja
parlé
dę’
voyęlles
,
come
q’
ęlles
e-
toę́t
juqes
ao
nõbre
de
ſęt
:
ręſte
donqes
qe
nous
auons
vint
,
ou
vint
ę
vne
conſonantes
ęn
la
pro-
nonc̨íac̨íon
:
qi
ſont
ęn
lęs
ordonant
ſelon
leur
affinité
,
‹b›
,
‹p›
,
‹ſ›
,
‹ph›
,
‹u›
,
cõſonante
:
c
,
g
,
ch
,
ao
regard
du
k
,
ę
du
q
,
ils
ne
ſont
ęn
rięn
differęns
du
c
,
ſi-
non
de
leur
figure
:
parqoę
_
il’
ne
ſęruet
q’
a
vne
mę́me
voęs
:
puis
ſuyt
apręs
,
‹d›
,
‹t›
,
‹th›
,
combien
qe
c̨e
‹th›
,
n’
ęt
pas
differęnt
du
‹t›
ęn
la
pronõc̨iacíon
:
car
‹th›
ne
ſone
nõ
plus
ęn
noſtre
lange
,
ęn
‹Ma-