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f. 14 v°


feręnt du ‹c› ſonant ęn k : ę a c̨ete caoze lę’ Latins
l’ ont tenu pour ſuperflu . Nous ęn fęzons aoſi de
mę́mes du ‹g› , qant il ęt dauant ‹e› , ou ‹i› , pour luy
ręndre ſa nayue puiſſanęe .

Je voudroę bien tou-
tefoęs ſauoęr ęn qęlle rę́zon naturell’ ęt fondé ,
qe diuęrſes voyęlles puyſſet c̨hãjer , ę diuęrſifíer
la puiſſanc̨e d’ une cõſonante : car le vrey deuoęr
dę’ voyelles ęt de viuifier lę’ conſonantes , tout
einſi qe lęs ames lę’ corz . Si de vrey vn cors n’ ęt
animé , il ęt immobile , ę ſans víe , ny ne le c̨hanje
point l’ ame , luy donant plutót víe , auęq mouue-
męnt , ę addręſſe de ſę’ męmbres , ſelon ſon eſpe-
c̨e .

Ou ęt l’ aotheur anc̨ien ſoęt Gręc , ou Latin qi
eyt jamęs mis ęn auant qe ‹g› , auant ‹e› , ‹i› , ſoneroęt
ęn ‹j›1 conſonante , ou ‹c› , ęn ‹ſ› ? auãt lę’ mę́mes voy-
ęlles , ne qe le ‹t› doęue jamęs ſoner ęn ‹ſ› ? Pęnſez
q’ il ęt vrey ſęmblable , qe lę’ Latins ayet voulu
prononc̨er le ‹t› ęn ſ , de ‹Sitio› , ęn vne partíe de
ſę’ tęms , ę pęrſones , ę le lęſſer ao demourant ęn
ſon ęntier come , ęn ‹ſitis› , ‹ſitit› , ‹ſitimus› , ‹ſititis› , ‹ſiti-
re› . Je croę q’ il’ nous ęn vſſet fęt męnc̨íon : ę q’ il’
n’ uſſet point eté ſi bę́tes d’ abuzer du ‹t› , ę luy fę́re
vzurper la puiſſanc̨e de ‹ſ› : car aotant leur etoęt il
ęzé d’ ecrire , ‹Siſio›* , qe ‹ſitio› : nou’ deuõs pęnſer de
mę́mes du ‹c› , ę du ‹g› , joint c̨e qe dizet Priſc̨íam ,
ę Qintiliã , come je le vous ey aotre part allegé .
Car ſi ‹c› , ut ſoné ęn ſ ęn ‹Cicero› , ę le ‹g› ęn ‹j› con-
ſonante , ęn ‹genus› , ę ‹gibber› , ils vſſet ecrit ‹Siſero›*
‹jenus›* , ę ‹jibber›* , aoſi bien qe ‹Siſenna› qe ‹jeiuniũ› ,


1Au lieu de /i/