f. 9 r°
Ao
regard
d’
‹aou›
par
‹ou›
clós
,
je
ne
l’
ey
point
decouuęrt
,
q’
ao
mot
‹aout›
,
qe
vous
ecriuez
‹Aouſt›
,
etant
‹ſ›
,
ſupęrflúe
.
Or
comęnc̨’
ęn
notre
lange
la
diphthonge
,
‹ęi›
,
par
‹ę›
ouuęrt
,
ſucc̨eder
a
c̨ęlle
d’
‹ai›
ęn
aocuns
vo-
cables
:
tęllemęnt
qe
nou’
n’
oyons
plus
dire
‹ay-
mer›*
,
ſi
ſouuęnt
q’
‹ęymer›
.
Ao
regard
d’
‹amé›
,
ę
‹a-
mez›
dõt
no’
lęttres
de
comiſsíons
ſont
pleines
,
l’
uzaje
de
l’
eloqęnc̨e
Frãc̨oęze
lęs
a
ja
de
ſi
long
tęms
caſſez
,
qe
je
ne
pęnſe
pas
q’
il
ſe
puiſſ’
ao-
iourdhuy
trouuer
home
qi
lęs
aye
vu
jamę́s
ęn
aothorité
,
pour
ętre
c̨omunemęnt
prononc̨ez
d’
un
bon
courtizant
.
Ny
ne
ſey
pourqoę
la
plu-
me
doęue
porter
ęn
ſon
ecritture
plus
grande
reueręnc̨’
a
l’
antiqité
,
qe
ne
luy
fęt
la
lang’
ęn
ſa
prononc̨íac̨íon
:
vu
qe
pas
vn
de
tous
c̨ęs
ecri-
ueins
ne
ſ’
ozeroęt
auanturęr
de
pronõc̨er
com’
il
ecrit
,
ęn
tenãt
qelq’
aotre
propós
.
A
c̨ete
diph-
thong’
‹ay›
,
ęt
ęncores
ſucc̨edé
‹ei›
,
par
‹e›
clós
:
tęllemęnt
q’
aojourdhuy
nou’
pronõc̨õs
ſeint1
,
pein2
,
mein3
,
vein4
,
vrey5
:
ao
lieu
dę’
qels
vous
ecriuez
‹ſaĩct›
,
‹pain›
,
‹main›
,
‹vain›
,
‹vray›
.
Pęnſez
toutefoęs
de
vou’
mę́mes
,
ſ’
il
ęt
rę́zonable
d’
y
prononc̨er
c̨et
a
,
ne
mę́mes
vn
ę
ouuert
:
finablemęnt
vou’
trou-