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Traité de l’écrituref. G iii r°
ble
que
li,
en
ceux
la
eſt
conidinẽt
à
la
precedente
{y
llabe,
&
non
pas
aux
1,
parquoy
les
Il
fonnent
leur
naturelle
voix
:
Tillac,
billard.
Car
on
pourra
auſſi
repliquer
de
tillac,
Billard,
ciller,
&
d’
autres
ſemblables
es
quelz
cõbien
qui,
ſoitcõioint
à
la
{y
llabe
precedente
les
deux
IIne
Jaiffent
pas
d’
eſtre
prononcées
mollemẽt.
Vous
pouez
doncq
bien
voir
la
grande
incertitude,
&
confuſion
de
telle
maniere
d’
eſcrire
:
Abus
de
n.
Mais
quât
nie
treuue
que
tout
ainſi
que
nous
en
abuſons
cõme
ie
vous
ay
dict
cestier
ces
perfõnes
du
plurier
des
preteritz
imperfectz
de
l’
in
dicatif,
quât
Lay
parlé
desdiphthõgues
og,
&
oc̨,
qu’
auſ
fifgfons
nous
es
mefmcs
perfonnes
du
preſent,
cõme
enayment
donnent
{r
apent,
es
quelz
nousne
pronon-
c̨ons
ſinon
aymet,
frapet,
donnet.
Ayment
donnent.
Et
qui
ſe
forment
de
datierce
perfonne
du
fingulier
en
adiouftant
le
ſeul
t,
à
la
derniere
ſyllabe
terminée
en
e
femenin
:
deforte
que
finous
adiouftonsà
aymé
tierce
perfonne
du
preſent
vagt,
ſe
formera
aymet,
tierce
perfonne
du
plurier
en
retenãttoufiours
e
femenin
:
de
forte
que
noſtre
eſcritu
re
fera
rayſonnable,
quant
nous
eſcrirõs
Les
homes
ay-
met
les
fẽmes.
Aymet
pour
aymẽt
I’ay
dict
notâment
par
e
fem
enin,
&
clos
d’
autãt
qu’
vng
caloniateur
ne
faudroit
pasde
pronõcer
ę
en
donnet,
come
en
bõngt,
furet,
es
quelz
eſt
vnge
fe-
menin
ouuert
:
Brief
ie
dy
que
ſi
nous
pronoc̨és
Le
mef-
me
e,
qui
eſt
en
la
tierce
perfonne
du
fingulier,
en
y
ad
iouftant
tât
ſeulement
vngt,
Il
eſt
impofhble
quetu
ne
prononc̨es
la
vrayetierce
perfonne
du
plurier.
Au
con
traire
ſi
tu
Lesforces
le
moins
du
monde
de
prononcer
ceftn,
que
nous
ÿ
entrelaflons.
.
conſidere
de
queile
grace
fera
ta
prononciation.
X.
Il
ne
nous
reſte
plus
à
ex-
pedier
que
x,
duquel
ie
vous
ay
ia
dict
la
puiſlance
par-
dant
de
ct.
Au
demourãtnous
en
abuſons
en
noſtre
1ã-