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Traité de l’écrituref. D iii r°
Grecz
qui
le
requierent,
d’
autant
que
chaſcun
en
vfe
à
fon
bon
gré
pour
i,
&
ſans
faire
tort
à
l’
eſcriture.
Auſſi
Aymer.
Aimer.
bõ
eſt
aymer
qu’
aimer.
Il
eſt
vray
qu’
il
ſeroit
plus
con-
uenant
entre
deux
voyelles
que
l’
i,
la
oui,
demeure
voyelle
:
Ce
qu’
auſſi
nous
faiſons
le
plus
fouuent
com-
me
en
loyal
;r
oyal,
&
à
bonne
rayſon,
d’
autant
que
l’
i,
fonne
quelquefois
en
confonante
entre
deux
voyelles
comme
en
goiat,
proict,
ce
que
iames
ne
fait
l’
y,
grec.
Des
diphthongues.
Chapitre
III
:
OR
auant
que
de
diſputer
des
diphthon
:
gues
fac̨hons
premierement
que
ceft,
&
difons
que
diphthongue
en
comprenãt
les
triphthongues
eſt
vngamas
de
plu-
Diphthon
fieurs
voyelles
retenans
leur
ſon
en
vne
sue.
feule
ſyllabe,
Diphthongue.
Ay.
Eao,
Oy.
Ie.
Oi.
comme
ay,
en
aydant,
eao,
en
beao,
veao,
oy
en
moins,
ye
en
hyer,
fier,
vy
en
bruyt,
&
ainſi
des
autres
es
quelz
les
deux
voyelles
font
prononcées.
Et
Lo
abuſent
ceux
qui
cuydent
que
de
cefte
aſſem-
lée
de
voyelles,
il
Pen
face
vne
céfufion
de
ſon
d’
une
feule
autre
que
celuy
de
celles
quila
forment,
comme
font
les
Grecz
d’
auiourdhuy
,
quant
ilz
prononcent
aineas,
eneas
:
Ou
bien
quant
on
penſe
que
l’
une
ſeule
des
deux
doit
eſtre
prononcée,
ce
qu’
ilz
font
en
la
plus
grand
partie
de
leurs
diphthongues
,
prononc̨ans
tant
feulement
la
derniere
voyelle,
comme
Typtis,
pour
Typtis
comme
Typtis,
pour