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Traité de l’écrituref. C iv r°
d’
eſtre
notées
en
noſtre
eſcriture,
ſi
nous
la
voulons
rẽdre
perfecte.
Car
ie
treuue
qu’
entre
ces
cinq
voyelles
nous
en
auõs
aucunes
qui
font
moyẽnes
:
Et
premiere-
ment
il
me
ſemble
que
tout
ainſi
que
nous
auõs
ceſt
e,
cõmun
que
nous
diuifons
en
mafculin,
&
femenin
co-
me
en
bonne,
&
bonté
:
:
&
que
nous
deuons
appeller
e
clos
:
e
femenin
clos.
é
maſculin
clos.
ę
ouuert
maſculin.
ę
ouuert
femenin.
En
ſemblable
auſi
auons
nous
vng
ee,
ouuert
mafculin
’,
&
femenin,
du
quel
la
prononciation
eft
entre
a
,
&
e,
lequel
appelle
e
ouuert
cõme
quirequuert
vne
prolation
plus
ouuerte
que
l’
e
commun,
ainſi
que
nous
voyons
en
mes,
tes,
fes
,
ſemblableinent
:
c̨s
quelz
certainement
l’
e,
fonne
plus
ouuert
qu’
en
bõne,
bonté.
AI
Et
croy
bié
que
pour
la
crainte
qu’
on
auoit
qu’
au
lieu
de
l’
e
ouuert
on
neleuftvng
e
clos
on
a
abuté
de
la
di-
phthõgue
ai
tout
ainſi
que
font
aucüs
latins
qui
la
pro-
noncent
en
c̨
ouuert
:
Dc
forre
qu’
au
lieu
d’
eſcrire
mes,
fes,
ilz
ont
eſcrit
:
mais
faicts,
qui
eſt
vne
mauuaiſe
eſcri-
ture,
&
abuſiue,
commeie
le
vous
monftreray
quant
nous
viendrons
à
vuyder
les
diphthongues.
De
forte
qu’
il
eftoit
beaucop
meilleur
de
l’
eſcrire
d’
ung
fimple
ę
:
Ilz
ont
voulu
d’
auantage
exprimer
ceſt
c̨
ouuert
en
adiouftant
au
commun
e
vne,
f,
comme
en
eſtre
befte,
es
quelz
il
fuffifoit
vng
c̨
ouuert
mafculin.
ę
ouuert
maſculin.
Car
comme
te
vous
ay
dif
tout
ainſi
que
nous
auõs
le
commun
&
clos
mafculin
,
&
femenin
nous
auons
auſſi
l’
e
ouuert
de
meſme.
ę
ouuert
femenin.
Legle.
De
forte
que
nous
prononc̨ons
en
c̨tre,
bete
ę
ouuert
mafculin,
&
en
bonnet,
briquet
furet.
Sembla-
blemgnt,
nous
prononc̨ons
l’
e
femenin.
Et
notõs
que
tous
noms
&
participes
qui
ſe
terminẽt
en
c̨t
au
fingu-
ler
,
ont
la
terminaiſon
du
plurier
enc̨s
par
c̨
ouuert
mafculin
comme
bonnet,
bonnes,
furc̨t,
fures.
fet,
per-