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Traité de l’écrituref. C iii v°
pere
voix
franc̨oiſe,
qui
ne
ſe
puiſie
eſcrire
ſi
diftinctement
que
le
lecteur
n’
ayt
point
d’
occafñon
de
demourer
pers
plex
parvng
deſordre
d’
eſcriture.
Des
letres
&
de
leurs
puiſſances.
Chapitre
IL.
Eux
qui
premicremẽt
ont
diuifé
Les
voix
fim=
ples,
&
fubfequemment
lesletres,
lesont
di-
>
uifées
en
voyelles,
&
confonantes.
,
tenans
les
voyelles
cõme
ames
viuifiantes
les
confonantes,
d’
au-
tant
que
ſans
elles
,
elles
ne
peuuent
eſtre
prononcées;
non
plus
qu’
vng
corps
ne
peut
auoir
mouvement,
ny
vice
ſans
l’
ame.
a,
e,
i,
o,
v,
Or
n’
ont
ilzaucommencement
aligné
que
cinq
voyelles
en
general
quifont,
a,
e,
i,
o,
v,
com
me
des
quelles
les
autres
moyennes
participoient,
fans
auoir
cgard
à
la
diuerſité
qui
pouuoit
prouenir
à
caufe
de
la
quantité.
Mais
depuis
les
Grecz
conſiderans
leur
Prononciation,
inuenterent
la
letre,
#,
comme
qui
eftoit
vne
voix
moienne
entre
a,
&
e,
&
qui
d’
auanta-
8e
cltoit
longue,
ou
bien
ſi
vous
voulez
mafculine
:
Auf
ont
ilz
fait
lo
mega
que
nous
pouuons
appeller
le
grand
O,
le
compolans
de
deux
0
micron
qui
elk
YBg
0
petit,
pour
aucuns.
vocables
es.
quelz
la
pronon-
ciation
de
l’
o
cftoit
plus
longue.
Or
me
ſemble
il
que
la
lâgue
franc̨oiſe
à
beaucop
de
diuerſitez
de
voyelles
|
ſi
nous
y
voulons
prendre
garde
:
&
qui
ont
eos