f. 6 r°
Com’
il
ſoęt
c̨ęrtein
qe
pour
la
comune
nec̨eſsité
de
la
ví’
ę
cõ-
ſeruac̨íon
dęs
homes
ęn
vne
pę́s
,
vníon
,
ę
accor’
pęrdura-
bles
,
la
conoęſſanc̨e
de
rę́zon
,
ę
d’
un
deuoęr
ęn
l’
obſęruanc̨e
d’
une
juſtic̨e
,
ę
egaleté
mutuęlle
ſoęt
princ̨ipal-
emęnt
nec̨eſſę́r’
ę
comode
,
nature
ne
nous
a
point
auantajé
d’
un
moyen
plus
ęzé
qe
de
la
pa-
rolle
,
pour
par
vne
plus
fac̨ile
doctrin’
y
pęrue-
nir
.
Ę
combien
qe
pour
la
diuerſité
dę’
rejions
ę
diuęrſe
fantazíe
dę’
nac̨íons
lę’
parolles
,
ę
langa-
jes
ſoę́t
diuęrs
,
ſi
ęt
il
toutefoęs
c̨ęrtein
qe
tous
ſont
forjés
d’
un
męme
marrein1
de
ſimples
voęs
,
qe
nous
appellons
voyęlles
,
ę
conſonantes
.
Il
ęt
vrey
q’
aocuns
peuples
ne
lęs
ont
pas
vzurpé
tou-
tes
,
qi
toutefoęs
ne
ſont
pas
moins
abondans
ęn
propres
tęrmes
,
ę
fac̨õs
de
parler
.
Lę’
langes
La-
tin’
ę
Gręcqe
de
vrey
ſont
plus
ric̨hes
de
voca-
bles
,
ę
propres
fac̨ons
de
parler
,
qe
n’
ęt
la
Fran-
c̨oęze
:
come
qi
ont
eté
plus
grans
rec̨herc̨heurs
qe
nous
,
de
la
ſapięnc̨e
tant
humaine
qe
diuine
:
le
Franc̨oęs
toutefoęs
ſ’
ęt
vzurpé
plus
grande
variété
de
voyęlles
,
ę
conſonantes
,
tęllemęnt
qe