f. 2 r°
Combien
qe
d’
une
pouure
conſide-
rac̨íon
la
pluſgran’
_
partíe
de
no’
Frã-
c̨oęs
ſoęt
ęn
fantazíe
qe
la
pourſuyte
d’
une
grammęre
ſoęt
trop
diffic̨il’
ę
prę’q’
impoſsibl’
ęn
noſtre
lange
:
je
n’
ęn
n’
ey
pas
pourtant
ſi
dezeſperé
qe
je
n’
aye
fęt
qelqe
dilijęnc̨e
d’
ęn
c̨herc̨her
qelqes
moyẽs1
,
ę
ręgles
.
C̨e
qe
je
ne
pęnſe
point
auoęr
fęt
ſan’
propos
,
ne
d’
outrecuydanc̨e
:
vu
q’
il
ęt
impoſsibl’
a
toute
nac̨íon
du
monde
de
contracter
par
parolles
,
lęs
uns
auęq
lęs
aotres
,
diuizer
dę’
ręzõs
dęs
ars
ę
ſięnc̨es
:
doner
noms
propres
aos
c̨hozes2
,
diſtin-
ger
lę’
tęms
ęntre
eus
,
lęs
ſubſtanc̨es
dęs
acc̨i-
dęns3
,
ę
lęs
acc̨íõs
dę’
paſſíons4
:
ne
de
finablemęnt
cõferer5
ęnſęmble
dę’
proprietés
de
toutes
c̨ho-
zes
,
ſoęt
par
le
diſcours
de
l’
aothorité
de
la
ſapiẽc̨e
diuine
,
ou
par
c̨eluy
de
la
rę́zon
humeine
,
qe
la
proprieté
n’
y
ſoęt
obſęruée
,
auęq
vn
aſſęm-
blemęnt
fęt
de
ſi
bon
ordre
,
q’
vne
intellijęnc̨e
ſ’
ęn
ęnſuyue
tęlle
,
qe
notre
affecc̨íon
la
veut
ex-
primer
ſuyuãt
la
cõc̨epc̨íon
de
l’
ęntęndemęnt
.
Or
ęt
il
qe
notre
lang’
ęt
aojourdhuy
ſi
ęnric̨híe
par
la
profęſsíon
ę
experięnc̨e
dę’
langes
Latin’
ę
Gręcqe
,
q’
il
n’
ęt
poĩt
d’
art
,
ne
ſięnc̨e
ſi
diffic̨il’
ę
ſubtile
,
ne
mę́me
c̨ete
tant
haote
theolojíe
(
qoę
q’
ęlle
luy
ſoęt
deffendúe
,
pourtant
la
pei-