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Traité de l’écrituref. F iv v°
bien
quant
le
vocable
enſuyuant
cõmence
parvoyelle
:
d’
autant
qu’
il
ſeroit
bien
difficile
qu’
vne
confonante
finale
ne
montrant
{a
puiſlance
en
la
voyelle
fubfe-
quente,
Comme
quant
nous
diſons
:
les
homes
ont
4
mourir
vne
fois
:
fil
ny
entreuiẽt
quelque
fac̨on
de
po-
fe,
ou
fin
de
claufe.
Mais
quant
nous
difons
:
Annibal
a
combatu
contre
les
Franc̨ois
,
&
Italiens,
8
Hefpai-
gnols,
nous
ne
nous
oferions
auanturer
de
prononcer
le
t
de
&,
que
ce
ne
fut
pour
feruir
de
moquerie
aux
auditeurs.
Regle
du
d,
et,
t.
Or
eſt
il
qu’
encores
moins
fonneil
deuant
les
confonantes,
parquoy
ie
dy
qu’
on
doiteſcrire
et,
fans
t.
Notez'auſſi
que
tous
nõs
terminez
en
d,
out,
les
tornent
au
plurier
en
s,
ouz,
comme
renard;
hazard,
dent,
content,
qui
font
renars,
hazars,
dens,
contans.
s,
z
Il
refte
encores
vnerace
deletres
dontiles
Greczont
fai
leur
quarte
coniugaifon
qui
font
s,
z
:
¤D
esquelles
celle
qui
nous
eſt
la
plus
familiere
en
noſtre
langue
eſt
la
moins
en
vſage
en
l’
eſcriture
.¤
Car
au
lieu
duz
que
NousPrononc̨ons
ſouncnt
nous
clcriuõs
vne
5
melme-
ment
entre
deux
voyelles,
comme
cn
diſons,
failons,
&
ainſi
de
tous
les
autres.
z,
final.
Au
contraire
auſſi
comme
quaſi
pour
recõpenſe
nous
eſcriuons
vng
z
final
la
ou
fouffroit
vne
s.
Ileſt
vray
que
ce
n’
eſt
pas
vng
vice
fort
notable
:
Car
il
ſemble
que
s,
finale
fonne
en
z,
quant
le
vocable
enſuyuant
commence
par
voyelle,
c̨commeles
amours,
les
auanturiers.
Or
quant
acelaie
n’
y
myar-
refte
pas
beaucop
,
attendu
que
la
leture
n’
en
fauroit
eſtre
notablement
vicieuſe.
Mais
quant
à
la
difference
qu’
on
met
en
auant
touchant
le
é
mafculin
desnoms
pluriers,
&
des
fecondes
perfonnes
du
plurier
des
ver-
bes,
de
forte
qu’
on
veut
dire,
que
voluptés,
dignités,
&
autres
ſemblables
requierent
vne
s
:
&
allez,
venez,