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Traité de l’écrituref. F iii v°
ſemble
que
nous
en
abuſons
en
ſuperfluité,
&
meſme-
mentes
vocables
tyrez
de
la
langue
Latine,
Aduenir.
ad.
comme
en
aduenir,
admonneftement,
aduife
,
&
finablement
en
:
tous
noms,
&
verbes
latins
compofez
auecq
la
prepo-
fition
ad
:
combien
qu’
au
demourât
nous
ne
luy
ayons
ofté,
quant
il
eſt
fimple,
comme
quant
nous
eſcriuons,
d’
icy
à
peu
deiours
r'iray
à
la
romaigne,
nous
n’
eſcri-
uons
point
de
d’
auecq
a,
cõbien
qu’
il
ſoit
tyré
du
mef-
me
ad,
dont
eſt
tyré
admonneftement,
&
aduerfaire,
&
c
n’
eſt
non
plus
de
mention
du
d,
es
vngs
qu’
es
autres
:
parquoy
il
eſt
fuperflu.
Abus
du
t
pour
s.
Quant
au
‹t
›,
ie
treuue
que
nous
lauons
corrompu
luy
faiſans
faire
l’
office
de
s.
Dictio,
vitium,
Satio.
Ce
qu’
a
mon
aduis
eftaduenu
de
la
mauuaiſe
prononciation
qu’
en
font
les
Latins
en
la
langue
Latine
meſmement
quant
|,
ef
fubfequentauecq
quelque
autre
voyelle,
comme
en
diẽtio,
vitium,
Satio
:
Les
quelz
tyrans
ceſte
maniere
de
vocables
à
la
langue
franc̨oiſe
ont
amené
cefte
fac̨on
de
corruption
dut,
eſcriuansdiction,
ma-
nifeftation,
malediction
:
S
Toutesfois
ceux
qui
ne
font
point
latins
en
eſcriuent
les
aucuns
par
c,
comme
pro-
nonciation.
Or
quant
à
ceftabus
il
me
ſemble
qu’
il
{e
-
ra
bon
d’
ufer
du
c̨,
à
queue
comme
ie
vous
:
ay
dit
en
ceux
aux
quelz
cit
le
ſeult,
comme
en
manifeftation.
Car
combien
que
ce
ſoit
la
vraye
prononciation
de
5!
toutesfois
nous
n’
en
pourrions
pas
vfer,
d’
autant
que
toutes
les
fois
que
nous
l’
cfcriuons
entre
deux
voyelles
nous
la
prononc̨ons
en
z,
qui
eftvng
autre
abus
dont
ie
parleray
bien
toſt.
ct.
x.
Nous
eſcrirons
donques
manife-
fac̨ion,
annonc̨iac̨i
®.
Mais
quãt
à
ceux
que
nous
eſcri-
uons
par
é,
nous
les
deurons
eſcrire
par
x,
d’
autant
que
ceſt
vne
letre
double
qui
vaultautant
que
cs.
Exercice
Xerxes.
Ce
que
Nous
Voyons
appertement
en
pluſieurs
vocables,
[
comme
]
com-