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Traité de l’écrituref. E ii r°
mets
au
propos
que
Nous
tiendrons
quant
nous
les
ex2
pedierons.
¤V
oyla
en
ſomme
toutes
les
diphthongues
dont
à
mon
aduis
nous
abuſons
en
noſtre
fac̨on
d’
[
écrire
]
eſ-
crire,
&
qui
me
ſemblent
dignes
d’
eſtre
corrigées,
à
nous
voulons
faire
que
noſtre
eſcriture
quadre
à
la
prononciation
.¤
Paflons
maintenant
aux
confonan-
tes.
Des
confonantes.
Chapitre
IIII
Les
Grecz
homes
ingenieux
&
recher-
chans
les
choſes
felon
la
raiſon
naturel.
L
le,
ont
formé
leurs
coniugaifons
des
ver-
bes,
ſuyuant
aucunes
confonantes
qu’
ilz
appellent
character
ftiques,
qui
auoiẽt
le
‘p
lus
d’
affinité,
&
confonance,
enſemble.
B.
v.
confonante,
f,
ph,
pt,
Et
pourtant
ontilz
mis
en
la
premiere
celles
quiauoienten
lader-
nicre
ſyllabe
deuant
a,
bou,
r,
ou
gou
,
wr,
qui
vallent
autant
en
noſtre
fangue
que
b,
où
v,
confonante,
ouf,
p,
ph;
pt,
des
quelles
b,
&
p,
font
formées
d’
uneclou-
“t
ure
de
leures
forcée
de
fouurir
par
leventdelhome,
qui
eſt
quelque
peu
moindre
‘a
u
b,
qu’
aup.
Et
les
au-
tres
le
font
par
vne
compreflion
quife
fait
dela
leute
d’
embas
au
dens
de
deflus
:
&
eſt
le
mouuement
moin
dre
env
confonante,
qu’
en
f,
&
ph,
les
quelz
r'efti-
me
cen
noſtre
langue
n’
eſtre
en
rien
differans
de