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Traité de l’écrituref. C ii v°
ciation
qu’
il
leur
à
eſté
poſſible
;
euſſent
iames
accepté
¤v
ne
tant
inique
,
&
derayſonnable
obligation
:
Ioint
qu’
il
me
ſemble
qu’
vne
recognoiſſance
de
quelque
biẽ
receu
d’
autruy,
doit
eſtre
faicte
telle
quelle
luy
ſoit
aggreable
.¤
Et
la
ou
ilz
auroient
accepté,
elle
ſe
pourroit
maintenirnulle
;
comme
qui
eſt
faicte
contre
les
loix,
:
&
ordonnãces
de
bienreſcrire.
Or
il
n’
eſt
point
de
bien
fait
ſi
grand
quite
puiſle
obliger
à
mal
faire,
ny
faire
chofe
{o
tte,
&
digne
de
reprehenfion.
Au
demourant
fiainſieftoit
quenousfufliõs
tenuz
à
ceſte
maniere
de
recognoiflance
par
ſuperfluité
de
letres,
ilme
ſemble
que
la
loy
deut
eſtre
gencralle,
&
que
nous
ſerions
te-
nuz
lé
fauireautant
aux
vngs
qu’
aux
autres.
Comfnent
«d
oncqnes
nous
:
excuferons
nous
en
infiniz
vocables
«t
yrés
des
autres
langues
,
es
quelz
nous
n’
auons
point
.
misdeletrefuperflue
?
comme;
dire,
amie,
home;
for-
“m
eyfigure,
pain,
vin,
letré,
peindre;
pourriture,
fieuré,
æumeur,
beau,
cheual
;e
gal,
larmes
:
Brief
ilz
fontenit-
finy
nombre
:
Vends
d’
auâtage
à
ceux
qui
font
defcen-
duz
d’
une
mefine
foürfe,
&
qu’
on
me
rende
rayſon
pourquoy
esaucunsil
ÿà
vneletre
fuperfluc
qui
n’
eft
point
gardée
es
autres
:
Dict.
Faict,
comme
en
dict,
&
faict,
es
quelz
le
c,
eftfuperflu
ny
n’
eſt
point
en
la
prononciation
?
Vous
me
direz
incontinant
que
ceſt
pour
monftrer
qu’
ilz
viennent
dediẽtum
&
fatum
,
es
quelz
eftle
ę,
mais
auſſirepliqueray
je
pourquoy
en
ſemblable
dy,
dis,
dit,
dire,
fais,
fait,
&
faire
,
ne
font
eſcris
auecq
le
:
meſme
c;
veu
qu’
ilzviennent
de
dico,
dicis,
dicit,
dice-
re,
facio,
facis,
facit;
facere,
les
quelz
tous
font
eferis
du
c;
&
des
quelzdictum
&
faẽtum
ne
font
que
deriuez.
Etque
{d
irons
nous
de
ceux
qui
mettent
des
letres
qui